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Liste des r�actions

1 R�action du 08/02/02 sur fr.bio.medecine

2 R�action du 08/02/02 sur fr.bio.medecine

3 R�action du 11/02/02 sur fr.bio.medecine

4 R�action du 04/03/02 sur fr.bio.medecine

5 R�action du 04/03/02 sur fr.bio.medecine

6 R�action du 05/03/02 sur fr.bio.medecine

7 R�action du 06/03/02 sur fr.bio.medecine

8 R�action du 07/03/02 sur fr.bio.medecine

9 R�action du 01/05/02 sur fr.bio.medecine

10 R�action du 01/05/02 sur fr.bio.medecine (2)


1 R�action du 08/02/02 sur fr.bio.medecine

Ce qui est difficile � admettre et aussi � comprendre c'est qu'il n'existe jamais de certitude sur l'�volution d'une tumeur. Les d�pister t�t am�liore "globalement" les chances de survie, parfois de mani�re consid�rable. Mais on peut tout voir... des tumeurs d�tect�es d�s le d�but "comme dans les livres", trait�es de mani�re parfaite et qui �chappent totalement, on nesait pourquoi... Et puis aussi le contraire, des tumeurs d�ja m�tastas�es en plusieurs localisations lors de la d�couverte et qui guerissent, sans aucune trace du cancer initial 10 ans apr�s, avec un traitement bien men� (alors qu'on n'y croit pas). Cela peut paraitre injuste, mais c'est un constat. Cela ne signifie pas que les traitements donn�s soient inefficaces, bien au contraire, leur efficacit� parfaitement d�montr�e � l'�chelle d'une population. Mais le r�sultat, � l'�chelle de l'individu est al�atoire.

Ce qui est certain encore une fois, c'est que plus on d�piste t�t et meilleures sont les chances. Maintenant, qu'est-ce que "t�t" ?

Dans l'histoire d'une tumeur, dont la progression en volume se fait de mani�re g�om�trique et non arithm�tique (la progression en volume est au cube de l'augmentation du rayon...), d�pister t�t, c'est d�ja tr�s tard dans l'histoire de la tumeur (c'est � dire depuis la premi�re cellule canc�reuse). On cherche donc des techniques qui d�pistent bien avant le stade ou la tumeur est palpable ou visible. Pour le cancer du  sein, cette m�thode est la mammographie standard. Pour quel r�sultat ? Soyons franc, assez d�cevant. Statistiquement on n'augmente les chances de survie par le d�pistage mammographique que -et uniquement- dans une certaine tranche d'age
(grossi�rement 45/60 ans), et encore, pas de mani�re bien consid�rable. Nous avons connu en France, une �tude �pid�miologique dont la conclusion �tait que le d�pistage syst�matique du cancer du sein de toutes les femmes par mammo n'�tait pas "rentable". Le terme a fait hurler, mieux aurait valu dire qu'il n'�tait pas "pertinent". On le fait donc seulement dans une tranche d'age (je pr�cise bien: au titre du d�pistage syst�matique, pour lediagnostic, c'est autre chose).

Il n'y aura donc probablement pas d'explication satisfaisante � votre cas. Je suppose, et cela m'est arriv� aussi, que mes confr�res ont ressenti un gros sentiment d'injustice, parcequ'ils se sentaient dans les meilleures conditions possibles pour traiter. Parlez en sous cet angle avec votre m�decin de famille, je suis certain que c'est ce qu'il pense

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R�action du 08/02/02 sur fr.bio.medecine

Je suis d�sol�e, ma m�re est aussi morte d'un cancer du sein d�tect� tr�s pr�coc�ment et alors qu'elle �tait m�nopaus�e  ( ce qui en principe att�nue l'agressivit� de la chose ).

J'ai toujours entendu dire que plus on avait un cancer t�t, plus celui ci �tait potentiellement agressif; j'ai aussi entendu dire que le cancer du sein �tait l'un des seuls cancer qui pouvait m�tastaser longtemps et m�me tr�s longtemps apr�s.

D'autres cancers m�tastasent plus rapidement ou bien se font oublier.

Dans tout �a je ne suis que profane, mais comme j'ai eu moi m�me un cancer � 43 ans, je t�che de me tenir inform�e...

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3 R�action du 11/02/02 sur fr.bio.medecine

Maladie grave le cancer ? Ce qui est grave c'est l'incomp�tence de la m�decine et de la recherche. Si leur taux de r�ussite d�passait les lamentables 30% actuels (global), la leur remarques ironiques prendraient un sens, non ?
Le m�decin allemand Hamer est arriv� � 95 % de r�ussite (taux de survie � 5 ans) sur les 6500 cas qu'il a trait� avec sa m�thode douce. Preuves apport�es au proc�s qu'on lui a fait en 98 et qu'il a gagn�.
Pendant ce temps l�, les jaloux ironisent .... sur ce qu'ils m�connaissent totalement.

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4 R�action du 04/03/02 sur fr.bio.medecine

> Quel est le meilleur traitement?
> Chimio ou Radioth�rapie ou les 2?


Il faut en discuter avec votre oncologue et pourquoi pas, prendre un deuxi�me avis. Ensuite, vous pourrez d�cider en connaissance de cause. Ce n'est pas le boulot d'un newsgroup de vous donner une r�ponse tranch�e, surtout quand on conna�t pas le cas.

Cependant, en tant qu'ancienne patiente canc�reuse, je peux vous dire que plus on en a , mieux c'est. Si par malheur, �a r�cidive� - au moins - on ne se dit pas "si j'avais fait ci ou �a".

Quand j'ai �t� diagnostiqu�e j'ai expr�ss�ment demand� � mon oncologue de me "mettre le paquet". Il �tait du reste d'accord, vu que j'�tais jeune et en tr�s bonne sant� ( paradoxe du canc�reux ).

J'ai vraiment eu un traitement de cheval, que j'ai parfaitement support� et je vais parfaitement bien 3 ans et demi apr�s.

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5 R�action du 04/03/02 sur fr.bio.medecine

> Dans le cas d'un cancer de type parentchyme mammaire avec prolif�ration
> d'un carcinome lobulaire in situ et de fa�on tout � fait localis�e en
> p�riph�rie sans envahissement des ganglions (nodule de 5mm).
> Quel est le meilleur traitement?
> Chimio ou Radioth�rapie ou les 2?

La conduite � tenir devant un carcinome *lobulaire* in situ va selon le contexte et les opinions de la simple surveillance r�guli�re (clinique + mammographie) jusqu'� la mastectomie prophylactique bilat�rale en passant par le traitement par tamoxif�ne.

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6 R�action du 05/03/02 sur fr.bio.medecine

>Dans le cas d'un cancer de type parentchyme mammaire avec prolif�ration d'un
>carcinome lobulaire in situ et de fa�on tout � fait localis�e en p�riph�rie
>sans envahissement des ganglions (nodule de 5mm).
>Quel est le meilleur traitement?
>Chimio ou Radioth�rapie ou les 2?

C'est un cas particulier. Le traitement de la l�sion en elle m�me est de l'enlever (ne serait ce que pour avoir une histologie) sous la forme d'une exer�se limit�e. Malheureusement, le risque de r�cidive homo ou controlat�rale est important (25 %) Suivant les cas (en fonction des d�sirs du patient, de son age, etc...) on peut faire en plus soit surveillance arm�e, soit chimioth�rapie au long cours (� l'essai), voire carr�ment mammectomie sous cutan�e bilat�rale avec pose de proth�se dans le m�me temps op�ratoire (solution radicale si elle est accept�e)

Chaque oncologue ayant son propre avis sur la question, il est conseill� d'en voir plusieurs avant de prendre une d�cision...

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7 R�action du 06/03/02 sur fr.bio.medecine (suite du 6)

>Pourquoi est-ce un cas particulier?

C'est un cas particulier parce que le carcinome lobulaire in situ (clis) est une 
tumeur multifocale dans 25 % des cas (cad apparaissant dans plusieurs sites, y 
compris dans l'autre sein), donc son traitement ne peut �tre l'exerese limit�e, 
au contraire du carcinome canalaire in situ (ccis) qui est uni focale, et qui se 
suffit de l'exerese pour �tre gu�ri.(dans > 80 % des cas)

C'est son histoire naturelle qui est un cas � part

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8 R�action du 06/03/02 sur fr.bio.medecine (suite du 7)

>Dans le cas d'une chimio au long cours, quel produit serait-il le mieux
>adapt�?

Des essais sont fait avec le tamoxif�ne

>Une radioth�rapie pourrait-elle �tre efficace?

A priori non, difficile d'irradier les deux seins et leur creux axillaires alors 
qu'on est m�me pas sur qu'un n�o s'y developpe. Faudrait voir un oncologue-
radioth�rapeute m�dical, mais je ne crois pas me tromper.

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9 R�action du 01/05/02 sur fr.bio.medecine

>Un carcinome lobulaire in situ (qui n'est pas consid�r� comme un cancer)
>peux provoquer un cancer dans 25 % des cas et ce dans les 10 ans.
>Sous quelles formes ce cancer peux-t-il se pr�senter? (carcinome canalaire?
>ou autres?).

>Claude 

Une question similaire a �t� pos�e il y a qques semaines.
La r�ponse est qu'un CLIS peut �voluer (dans 25 % des cas comme vous dites), vers un carcinome lobulaire invasif, malheureusement souvent multifocal (dans les deux seins, et sans relation entre les foyers) Probablement d'origine g�n�tique (et donc famillial), chez la femme jeune le plus souvent, l'arsenal th�rapeutique est assez limit�... Surveillance arm�e, tamoxif�ne au long cours (� l'essai), la seule solution sure est la mammectomie bilat�rale sous cutan�e avec proth�se bilat�rale dans le m�me temps op�ratoire.

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10 R�action du 01/05/02 sur fr.bio.medecine (2)

>Dans le cas de l'�volution d'un CLIS vers un CLIS invasif quels sont les
>th�rapies possibles?

Carcinome lobulaire infiltrant ou invasif, c'est pareil. On se retrouve devant un cancer avec invasion locale, qu'il soit d'origine lobulaire ou canalaire ne change pas grand chose. Il necessite le traitement adapt� � son stade... et c'est un peu long � expliquer en qques lignes. Le probl�me c'est qu'il peut �tre multifocal, cad qu'on ne peut se contenter d'une tumorectomie locale, m�me large, sur la l�sion la plus �vidente, pour decreter que le traitement est suffisant, la r�cidive �tant toujours possible, dans le m�me sein ou dans l'autre.

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